Petits achats...[libre,1 à 2 personnes maxi]

Invité

[Je me suis enfin décidée à faire un new post vu que personne ne répondait à celui de Caignozzio...]

-Deux boules de cristal souvenirs, s'il vous plaît !-
-Bien ma mignonne, envoies la monnaie !-

Elyon réprima un soupir frustré face à la vulgarité du marchand. Shagon avait peut être raison de ne jamais aller à Rosette. Enfin, de toutes façons il ne pouvait pas y aller. Elle si. Son passeport contrefaçé avait fonctionné à merveille, et elle était arrivée à Rosette sans aucunes encombres. Elle avait beaucoup aimé la ville à son arrivée, et avait flâné dans le marché des soupirs toute la journée. Elle avait décidé d'acheter des boules de cristals souvenirs pour sa famille, et avait craqué face à celles représentant la ville vu du dessus très détaillée que vendait le marchand. Elle préféra ne pas imaginer la tête de son grand père quand il allait voir qu'elle s'était introduit à Rosette en fraude.
Avec un sourire, elle glissa la monnaie au marchand, puis se saisit des deux boules et les enfouit dans sa pochette (bleue, évidemment). Elle glissa sa main dans ses anglaises blondes, puis poursuivit son chemin. Le soir tombait. Un sourire se glissa sur son visage. Ce lieu était paisible et pacifique...

-Ordre du Kaizer, que personne ne bouge !-

Aïe, peut être pas si pacifique finalement. Une dizaine de types baraqués comme des armoires à glace et armés jusqu'au dents fendaient la foule. L'un d'eux, semblant être le chef, s'avança au centre du cercle qu'avait formé la foule.

-Vérification de passeports ! Avançez vous !-

Pas bête, Elyon recula, tentant de se fondre dans la masse. Hélas, la masse blonde de ses cheveux était trop visible.

-Hé, la blonde, là ! Ton passeport !-
-Oui, oui...-

Elle sortit son passeport contrefait. Le chef s'en empara, tandis que deux de ses acolytes se postèrent de chaque côté de la jeune fille. Il grommela.

-Hé ! Ce passeport est un faux !-

Bon, là, les ennuis commençaient. Elyon n'avait pas trente six solutions. Elle se jeta en arrière et se mit à courir.

-Attrapez là !-

Les hommes la poursuivaient. Que faire ?

Reïko était partie loin des deux individus qu'elle avait rencontré juste avant. Aucuns remords, aucunes tristesse vis à vis de son comportement qui était plus que déplacé. En temps normal, elle se serait excusée d'avoir été aussi brutale, d'avoir été aussi directe et franche : elle n'était pas du genre à critiquer ou a donner son avis, surtout s'il était mauvais, à propos d'inconnus.
Elle était plutôt réservée, timide et discrète. Mais depuis qu'elle a rencontré Kanan et les autres, elle n'était plus vraiment la même : assez expressive, libérée et extravertie, elle n'hésitait pas à s'affirmer de quelque façon que se soit.

Courir, elle ne pouvait faire que ça. Elle était partie, elle avait fuit ses responsabilités et ne savait plus ce qu'elle faisait. Elle se contentait de courir, aussi longtemps qu'elle le pouvait. Cela lui permettait aussi d'oublier ces actes, mais elle savait bien que si elle s'arrêtait, elle ne pourra que réfléchir et cogiter, se remettre en question.
Pourquoi avait-elle réagit ainsi ? Sa fuite était-elle justifiée ? Toutes ces question s'entrechoquaient les unes contre les autres dans sa tête, alors qu'elle courait justement pour éviter de se les poser. Elle ferma ses yeux mais elle continuait à courir. Des larmes commençaient à couler sur ses joues, joues qui avaient viré au rouge à cause de sa course.

Alors qu'elle avançait littéralement à l'aveuglette, le choc qui suivit était tout simplement inévitable : elle avait percuté quelqu'un et s'était retrouvée par terre, complètement exténuée. Elle était perdue, autant sur le plan psychologique de géographique.
L'homme qu'elle avait percuté la releva, et elle s'excusa.

Après ça, tout redevint lucide pour elle : des centaines de gens marchaient autour d'elle, elle était la seule personne inactive dans ce marché. Oui, il devait s'agir d'un marché : de nombreux étalages s'étendaient à pertes de vue. On y vendait un peu de tout : vêtements, nourritures, animaux également mais aussi des meuble et de la tapisserie. Elle manqua de renverser une étalage, tellement elle était pétrifiée de s'être retrouvée aussi soudainement au beau milieu de la foule, alors qu'il n'y avait pas cinq minute, elle était dans un coin tranquille en compagnie de deux individus calme et assez discret.

Elle ne savait pas où elle se trouvait, elle ne pouvait pas non plus demander où aller, car elle ne savait pas ce qu'elle devait faire ni où elle devait aller. Elle ne savait pas quoi faire, aussi l'angoisse commença à la prendre et elle était une fois de plus sur le point de craquer et de pleurer à chaudes larmes...

Kanan en avait marre de errer sans savoir où elle allait et où elle était. Certes, elle venait d'accompli une chose que peu de terriens auraient put faire, à savoir, aller dans un autre monde, mais savoir qu'elle était seule au beau milieu d'un endroit qu'elle ne connaissait pas la faisait un peu stresser.
Elle avait marché longtemps, et longtemps, interrogé des gens pour savoir quel était le lieu le plus susceptible d'accueillir des terriens en perdition , puis elle entendit parler d'une ville. Cette ville, c'était Rosette. On lui avait dit que c'était le principal carrefour de Gaïa, où tout le monde faisait un passage obligatoire, non pas parce que toute personne était obligée d'y aller pour circuler librement un peu partout, mais plutôt parce que tout le monde vient, tôt ou tard dans cette ville, soit pour y faire un certificat de libre-circulation, soit pour juste voir à quoi ressemblait Rosette. Tout le monde connait cette ville, tout du moins tout les habitants de Gaïa, et certains disent même que la ville elle-même avait quelque chose qui les attirait, comme si la ville les appelait.

En tout cas, Kanan n'a pas eu le moindre problème de trouver la grande métropole, pour la simple et bonne raison que tout les chemins menaient à Rosette. On raconte qu'elle se trouvait au centre du monde et que dans chacune des directions que montrait chaque quartier de la ville indiquaient l'endroit où se trouvait chacune des citées.
Une histoire bien mystérieuse qui faisait de Rosette bien plus qu'une simple ville.

Kanan arrivait de l'est, de l'auberge Azuris, et elle avait toujours aussi faim. Elle marchait entre les passants, slalomait pour espérait de trouver, ne serait-ce, qu'un visage familier. Elle venait de perdre tout espoir de revoir un jour Isaac, Megumi, ou même Shuyin, mais ce qui la faisait rager d'avantage, c'était d'avoir perdu Reïko, la lumière, alors qu'elle a été avec elle durant tout le voyage.
C'est en levant les yeux que dans sa tête, ses remords et sa surprises venaient de se télescoper : alors qu'elle pensait ne plus jamais revoir ses amis terriens, Kana aperçut au loin une petite silhouette qui lui était familière : cheveux court, salopette bleue et petite veste, ça ne pouvait être que Reïko :

" REÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏKOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!! "

Kanan venait de s'époumoner comme jamais et plusieurs passant venaient de se retourner pour constater la couleur écarlate du visage de la jeune femme qui piqua un sprint pour retrouver Reïko, qui visiblement, malgré le volume sonore, ne l'avait pas entendue....

Reïko s'était retrouvée au beau milieu d'une foule. Elle crût à un moment entendre son prénom, ce qui était ridicule pour la simple et bonne raison que personne dans ce monde ne la connaissait. Mais il se pourrait qu"'il s'agisse d'une personne du groupe avec lequel elle avait débarqué. Aussitôt pensé, elle regarda un peu partout autour d'elle pour apercevoir un visage familier, en vain : la foule compacte l'empêchait de faire le moindre mouvement. En levant la tête, elle pouvait voir que la dite foule s'était regroupée autour de mecs plutôt costaud, qui avaient l'air de travailler pour la Kaiser dont lui avait parlé Faël.
Reïko commença à paniquer : elle était nouvelle dans ce monde, et elle n'était pas au courant de tout ce qui s'y passait. Ses craintes s'intensifièrent lorsque l'une des personnes de la foule se fit interpelée : la personne en question avait de magnifique cheveux blond avec des anglaises : Reïko avait toujours rêvé d'en avoir, et elle en oublia presque les homme de main du Kaiser qui firent un bond en voyant que le passeport de la dite demoiselle n'était pas vrai :

-Hé ! Ce passeport est un faux !-

La voyant courir, Reïko comprit qu'il y avait un pépin, et comme elle ne possédait même pas un de ces maudits passeports, elle risquait de passer un sal quart d'heure. Dans sa fuite, la jeune fille blonde bouscula Reïko qui partit avec elle, paniquée, et encore essoufflée.

- Attrapez les ! -

( zut ! )

En y réfléchissant, Reïko aurait put ne pas s'enfuir bêtement : elle aurait put ne pas être contrôlée et repartir dans son coin, et éventuellement chercher si son imagination ne lui avait pas joué de tour quand à son prénom qu'elle a crût entendre sortir du néant de la foule.
Au lieu de ça, elle courra, jusqu'à rattraper la jeune blonde qui courait déjà bien vite, et surtout, qui ne devait pas être fatiguée comme elle.

" A...A....A... tends !!! Où...tu va... ??? "

C'était seulement maintenant qu'elle réalisa qu'elle n'avait aucune idée de où elle allait : décidément, depuis qu'elle a débarqué sur Gaïa, elle est dans un merdier vraiment total...

Invité

Elyon courait, courait, le plus rapidement possible. Les hommes du Kaiser n'étaient pas réputés pour leur douceur et leur gentillesse. Elle ne savait pas ce qui pouvait lui arriver si elle tombait entre leur mains, et n'avait pas spécialement envie de le savoir d'ailleurs. Elle ne voyait plus rien de ce qui était à ses côtés, se concentrant sur ce qu'il y avait en face d'elle. Elle s'engouffra dans des ruelles de plus en plus étroites, de plus en plus sombres.
Elle s'enfuyait toujours plus rapidement. Rien ne pouvait l'arrêter...Sauf une voix. Une voix féminine. Essoufflée.

-Attends ! Ou tu va ?-

Elyon, sur ses gardes, se retourna, prête à repartir. Celle qui l'avait interpellée était une ravissante jeune fille brune, à l'air enfantin. Elle était entièrement vêtue de bleu. Elyon s'apprêta à lui sourire mais se reprit. Elle resta sur ses gardes. Si ça ce trouvais, la fille était sous les ordres du Kaiser...

-Je vais à un endroit ou je serais débarassée de ce type d'ordures que sont les hommes du Kaiser !

Bon d'accord, pas très imagé comme réponse, mais c'était ce qu'elle pouvait faire de mieux.Elle guetta une réaction de la jeune fille. Un peu avant, durant sa course effrénée, elle avait entendue une voix appeler une certaine Reiko. Pas stupide, Elyon commençait à comprendre que cette Reiko était sans doute la jeune femme. Elle la dévisagea plus attentivement. C'était une...

-Elémentale de Lumière ?-

Elyon murmura ces mots dans un souffle.

Elle avait perdu Reïko dans la foule, et essaya d'avancer tant bien que mal. Plus elle avançait, plus la foule s'épaississait, et il lui était difficile d'atteindre la lumière pour qui elle avait fait tout ce voyage avec les autres.
Elle bouscula un maximum de passant, manquant parfois de se faire réprimander par des gens qui n'auraient pas du tout apprécier son manque de tact.
Soudain, c'était la panique : une fille avec les cheveux blond et des anglaises couru comme une dératée loin des gros costaud autours de qui les habitants de Rosette s'étaient regroupés. Il ne fallut pas plus de cinq seconde pour constater qu'une autre personne la suivait : la personne en question n'était autre que Reïko, qui, pour raison qui échappa à Kanan, courait elle aussi, en suivant la fille précédemment citée.

" Nom d'un chien, mais qu'est ce qui lui prend à cette gosse ? "

Pour ressortir de la foule, c'était devenu plus compliqué : quand elle voulut repartir dans l'autre sens, les gens s'étaient encore plus regroupés, ce qui rendait la retraite quasi impossible.

" Et merde, dégagez ! "

Kanan redoubla d'effort pour pousser les badauds, mais il était trop tard pour espérer attraper Reïko dans sa course.

" Reïko ! Attends ! "

Prise de panique, elle essaya de nouveau de passer par la force en insultant et menaçant les gens.

Elle parvint enfin au bout du pack d'individus, et les gros costauds qui étaient au centre avaient déjà parcouru la moitié du chemin qu'avaient effectué la mystérieuse blonde et Reïko. Kanan commença elle aussi à courir, avec une certaine crainte en fond : en effet, si Reïko était poursuivie, il se pourrait bien que elle aussi soit impliquée dans l'embrouille dont elle ignorait tout.

Les deux filles avaient fini par semer leur poursuivants, tout du moins temporairement. Elles s'étaient retrouvées dans une petite ruelle très sombre où peu de gens osaient s'infiltrer, tout du moins, c'est ce que pensa Reïko, car aux vues des environs peu accueillant, il lui était difficile de trouver en ces lieux un havre de paix.

La fille qu'elle suivait s'était brusquement arrêtée et la dévisagea. Reïko en fit de même, et elle la trouvait vraiment très belle. Cette blondeur, ce regard d'un bleu profond... Reïko n'avait pas souvent croisé de personnes comme elle : ayant vécut au Japon, il était normal pour elle de voir du noir le long des allées, même si parfois on pouvait tomber sur des perles vraiment loufoques.

Toujours est-il que la jeune fille face à elle avait fini par lui dire pourquoi elle avait fuit ainsi, et en entendant le mot " Kaiser ", Reïko comprit que la jeune fille était menacée.

" Le Kaiser ? J'en ai entendu parlé de la part de Faël, mais je ne sais pas trop en quoi il est méchant ce bonhomme ! "

Sa niaiserie habituelle avait reprit le dessus et dans les temps actuels, il lui était plutôt déconseillé de réagir aussi bêtement. Mais cela faisant partie de sa personnalité, elle ne percuta pas une seconde que sa réaction, aussi puérile fût-elle, pouvait la mettre en danger.
Pendant qu'elle essayait de se rappeler en quoi le Kaiser était méchant, la jeune fille en face d'elle continuait de la dévisager, puis elle esquissa une parole, quasi inaudible, mais que Reïko entendit parfaitement :

" Comment ? Une élémentale de lumière ? C'est quoi ça ? "

Pendant qu'elle continuait de souffler, Reïko essayait de se souvenir si Faël lui avait parlé à un moment d'élémental, ou d'un truc du genre, sans véritable succès.
Inconsciemment, Reïko répondit à l'inconnue :

" Ça doit être un truc de Gaïa, sur Terre on a pas ça ! "

Reïko resta figée, à se creuser la tête sur ce qu'avait dit la fille en face d'elle et sur ce qu'a put lui dire Faël : autant dire qu'à cet instant précis, elle était vulnérable, un peu comme tout le temps en fait...

Invité

Elyon resta bouche bée. Une humaine qui venait de la Terre ! Et qui n'avait jamais entendu parler des élémentaux, alors que c'était La particularité de Gaïa face à la Terre ! En tout cas, le "Faël" dont elle parlait n'avait pas dû lui dire grand chose...A moins que ce fut volontaire ? Peut être était ce un humain, jaloux des élémentaux ? Ou un élémental d'une des cités ennemies ?
La jeune fille cogita pendant une bonne minute, puis se décida à expliquer ce qu'était les élémentaux à la jeune fille brune.

-Eh bien...En fait, les élémentaux sont des êtres qui peuvent manipuler l'élément qui leur est propre presque entièrement à leur guise. Par exemple, moi, je suis une Elémentale d'Eau. Regarde...-

Elle avisa un petit ruisseau qui coulait, le long de la route. Elle leva la main. L'eau se souleva en l'air, puis se changea en glace. Un autre mouvement de main, et l'eau recoula paisiblement.

-Il fut un temps ou nous, les Elémentaux, vivions à part des hommes, reclus dans nos cités. Et puis, un beau jour, les hommes, jaloux de nos pouvoirs,conçurent une créature démoniaque, nommée Némesis. Dès qu'elle mourrait, elle se réincarnait dans le corps de quelqun d'autre, ce qui la rend immortelle. Cependant, les Elémentaux, un jour, se l'approprièrent. Ce fut le début d'une lutte acharnée entre les différentes cités pour Némésis...Deux furent détruites. De plus, deux autres cités s'allièrent afin d'éradiquer les autres. C'est alors que le Kaiser entre en scène. Il est, en quelque sorte, le "dictateur" de Gaïa. Il nous méprise, et nous devons avoir un laisser passer pour voyager entre les différentes cités. Le mien est un faux. Maintenant, je suppose qu'ils me traqueront sans relâche...Quand je pense que je suis censée être bénie des dieux !-

Elle jeta un coup d'oeuil à Reiko. Bien sûr, elle ne connaissait pas la légende.

-Chez les Elémentaux d'Eau, avoir des cheveux blonds est un don du ciel....Au fait, je m'appelle Elyon. Et toi, tu es Reiko ?-

Kanan avait perdu la trace des deux filles qu'elle poursuivait. Devant elle, les gardes qui les poursuivaient également semblaient tomber des nues.

" Et merde, elles sont rapides !

- Et toi, si tu arrêtais de manger deux ta part à midi, au aurait peut-être eu une chance de les avoir, gras du bide !

- Hé dis donc, sur un autre ton, tu devrais venir tout les matins faire ta gym, comme tout le monde ! "

Kanan était presque amusée par le spectacle auquel elle assistait : ces gros lourdauds n'étaient que des gardes au service d'un être despotique et tyrannique, ils ne pouvaient en effet pas être des modèles de vertus, et elle passa à côté, comme si de rien était.
Même si ces individus avaient l'air d'abrutis finis au final, elle savait que si elle posait la moindre question au sujet des deux filles qu'elle suivait elle aussi, cela aurait paru suspect et elle aurait de grandes chances de se faire enfermer parmi les rats et les cadavres en décompositions des éventuels prisonniers de Rosette.
Gaïa avait l'air bien plus Moyen-Âgeuse que la Terre, et c'était cela qui forçait Kanan à se faire la plus petites possible.

La ville n'avait pas l'air de bénéficier de moyens énormes, et les fondations ressemblaient plus à une citée de pierre comme dans les RPG qu'une grande ville où respirait l'industrie et la pollution par la même occasion. En effet, l'air y était frais, et cela manquait beaucoup à la ville dans laquelle elle avait vécut durant plus de seize ans.

En farfouillant un peu, elle découvrit plusieurs petites ruelles sombres où il était surement facile de s'y perdre si on ne connaissait pas les lieux, et elle savait que Reïko n'avait pas vraiment le sens de l'orientation, même si cela ne faisait que quelques semaines qu'elle la connaissait : il était aisé de comprendre qu'elle était un peu neuneu quand elle s'y mettait et son inquiétude grandissait au fur et à mesure qu'elle voyait les ruelles sombres.
Elle ne savait pas laquelle prendre, mais elle était persuadée qu'elles étaient entrée dans l'une d'elle.

" Bon, il va bien falloir que je me décide un jour ou l'autre ! "

[ OH PARDON ! J'AVAIS PAS VU QUE C'ÉTAIT MON TOUR Oo ! Au fait, ton personnage ne peut pas transformer d'eau en glace, sauf si elle est une élémentale de glace ou cas particuliers ( il y a un topic dans question des invités où j'en parle, je vais le rajouter dans la liste des élémentaux ! ). Si c'est le cas, il faudra le préciser dans le RP. Enfin bref, je me rattrape moi >.< ]

Elyon ( c'était donc ainsi qu'elle se prénommait ! ) souleva de l'eau d'un ruisseau : elle avait déjà put voir ce genre de phénomène à plus grande échelle avec Isaac, sauf qu'à la différence du représentant, il avait eu besoin de l'aide de Megumi, la représentante de la glace, pour glacer les torrents d'eau qu'il avait déchaîné pour échapper à Kinta.
Reïko resta interloquée devant ce phénomène inhabituel pour elle.

" Tu peux glacer de l'eau que tu peux manipuler ? C'est bizarre ça, mes copains représentants, enfin, surtout Isaac, vu que c'est lui le représentant de l'eau, ne contrôle que son élément, à savoir l'eau. Comment toi arrives-tu à contrôler l'eau et à la glacer ensuite ? "

En temps normal, il est vrai qu'un élémental d'eau est incappable de glacer de l'eau comme il contrôlerait son élément, mais Reïko avait entendu de long en large dans les rues de Rosette de nombreuses histoires que les gens racontaient rues après rues : Rosette était grande, et il ne fallut que quelques mètres petit à petit pour en apprendre beaucoup plus sur le Kaiser et sur les potins intéressants sur Gaïa, potins qui pourraient s'avérer utiles. Elle avait entendu quelque chose à propos de multi- élémentaliste : encore un coup du Kaiser sans doute, elle n'avait pas vraiment eu le temps de tout entendre car l'endroit était malfamé pour une gamine comme Reïko. Si elle était resté plus longtemps, elle aurait put avoir quelques ennuis.

" T'es une multi-élémentaliste ? Mais je crois que pour ça, il aurait fallut se faire kidnapper par le Kaiser "

Elle disait ces paroles innocemment, et ne se posait pas de question à propos de quelle pouvait être la réaction de Elyon : il se pourrait que Reïko ait, sans le vouloir en fait, put réveiller des parties obscures de la vie de Elyon, ce qui pourrait avoir pour conséquence de la troubler un peu.
Pour l'instant, elle n'avait eu aucune réaction, et les poursuivants de tout à l'heure n'avait pas l'air d'avoir retrouvé leur trace, ce qui était une chance à l'heure qu'il était.